"Après les manifestations monstres de 2015 et 2016 réclamant au nom de la « morale » le départ de Dilma Rousseff, les scandales, dignes d’un film de série B, mêlant mallettes d’argent sale et tractations en sous-sol, se sont succédé au point d’étourdir les Brésiliens. Mais le statut de foro privilegidao (« citoyen privilégié ») protège les politiciens en fonctions ; l’immunité dont ils bénéficient, légitime dans son principe, est dévoyée et instrumentalisée avec le plus grand cynisme.
L’élite de Brasilia baigne dans un climat d’impunité de nature à écœurer le peuple. A quelques mois de l’élection présidentielle, le Brésil, pays parmi les plus inégalitaires au monde, renvoie l’image d’une société de castes où les dirigeants n’obéissent pas aux mêmes lois que les miséreux. C’est indigne et dangereux pour la plus grande démocratie d’Amérique latine.
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Au Brésil, une démocratie en déliquescence:
January 28, 2018
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